Oméga 3 : Le rôle du DHA sur la mémoire et le cerveau

Oméga 3 : Le rôle du DHA sur la mémoire et le cerveau

Les Omégas 3 ont fait l’objet de nombreuses études pour mettre en avant leur rôle fondamental dans le développement et le fonctionnement normal du cerveau !

Les progrès de la nutrition ont mis en évidence, dans la famille des lipides (ou acides gras), les propriétés très différentes pour la santé des huiles et des graisses : on peut même parler d'impacts diamétralement opposés.

Les Omégas 3 (une catégorie spécifique des lipides huileux) ont fait l’objet de nombreuses études plus récentes ( 20 dernières années) qui ont mis en évidence leur rôle fondamental dans le développement, la maintenance et le fonctionnement normal du cerveau.

Les Oméga 3 : Qu’est-ce que c’est ?

La définition des Oméga 3 est la suivante : « Les Oméga-3 sont des acides gras polyinsaturés (AGPI n-3) dits essentiels, parce qu’ils sont indispensables à l’organisme »… 

« Acides-Gras » ; « Polyinsaturés », ces mots méritent quelques précisions. Nous allons donc dans un premier temps vous les expliquer !

Les acides gras sont les principales molécules constituant les lipides (ou corps gras) que l’on retrouve dans les huiles et les graisses.

La différence entre les deux types physiques de lipides est liée à la saturation moléculaire des acides gras qui les composent. Dans le détail, la saturation signifie que tous les atomes de carbone de la molécule portent le maximum possible d'atomes d'hydrogène. La conséquence directement visible de cette saturation est le caractère solide de ces lipides à température ambiante. A contrario, les lipides dont les atomes de carbone ne sont pas saturés en hydrogène sont liquides à température ambiante.
On parle donc de :

  • Acides Gras saturés : à l’origine des graisses, solides à température ambiante.
  • Acides Gras Insaturés :  pour les huiles, liquides à température ambiante.

Parmi les huiles et les acides gras insaturés on distingue à nouveau :

  • Les Acides Gras mono insaturés (type Omega 9) qui ne sont pas essentiels car l’organisme peut les synthétiser à partir des Acides Gras polyinsaturés des Omega 3 et 6.
  • Les Acides Gras Polyinsaturés :
    • Les Oméga 6 dont le précurseur alimentaire est l’Acide Linoléique (AL) , qu’on trouve en proportion variable dans toutes les huiles alimentaires ;
    • Les Oméga 3 dont le précurseur est l’Acide Alpha Linoléique (ALA) et dont deux dérivés sont d’une importance particulière pour l’organisme : l’EPA et le DHA.

Les progrès récents de la connaissance nutritionnelle ont mis en évidence les bienfaits des huiles et particulièrement des Omega 3 spécifiques que sont l’EPA et le DHA.

Le cas particulier du DHA

Nous avons expliqué dans un précédent article les spécificités de l'EPA et du DHA et particulièrement du rôle essentiel du DHA qui n’est pas synthétisé en quantité suffisante par l’organisme. Il doit donc être apporté par l‘alimentation : soit par des poissons gras, soit par des compléments alimentaires à base d’algue Shizochytrium.

Considérant que l’EPA peut être synthétisé en quantité suffisante par l’organisme, contrairement au DHA, nous ne parlerons que de ce dernier dans cet article.

Les bienfaits du DHA (cœur, vision, fonction cérébrale)

Les autorités sanitaires (Européennes, Américaines etc) reconnaissent les bienfaits du DHA (250 mg/jour) sur :

  • La santé cardio vasculaire ;
  • La vision ;
  • L’équilibre nerveux et le bon développement et le bon fonctionnement cérébral

D’autres propriétés du DHA sont en cours d’examen (immunité, prévention des cancers, résistance au stress, etc).

Dans la sphère nerveuse et cérébrale, le DHA jour un rôle très important pour l'améliorer les performances cognitives, dont en premier lieu la mémoire.

L’importance particulière des Oméga 3 sur le cerveau

Notre cerveau est très riche en Lipides et d’ailleurs beaucoup plus que tous les autres tissus et organes.

Ces lipides représentent environ 40% de son poids sec, et le DHA à lui seul, environ 20% des acides gras qu’il contient.

C’est donc fort logiquement que le rôle du DHA a été étudié scientifiquement sur deux catégories particulièrement sensibles :

  • Les jeunes : depuis le développement embryonnaire jusqu’à la fin de la croissance ;
  • Les seniors.

Le rôle du DHA sur la mémoire des jeunes

Le développement cérébral débute dès la 3ème semaine de grossesse et se poursuit jusqu’à l’adolescence.
Le cerveau connait d’ailleurs son développement le plus rapide du stade fœtal jusqu’à l’âge de 2 ans. A noter que la maturité cérébrale est atteinte autour de 3 ans.

Le DHA représentant environ 20% des acides gras du cerveau. Son importance est donc cruciale pour le système sensoriel, moteur, ou encore cognitif !

Cela a été confirmé par une étude menée en 2016 par l’Université de Gothenburg en Suède. Les chercheurs ont mesuré l’impact de la prise de compléments alimentaires riches en Oméga 3 et Oméga 6 sur des enfants de 10 ans.

A l’issu des 3 mois d’expérience, les enfants qui avait pris les compléments avaient progressé en lecture et déchiffraient plus facilement les mots nouveaux.

Les apports en DHA chez les femmes enceintes et allaitantes

Comme expliqué précédemment, le développement du cerveau débute dès la troisième semaine de grossesse.
Pour la femme enceinte, il faut donc veiller à avoir des apports en nutriments suffisants pour couvrir les besoins de la croissance.
Par conséquent, des apports en Oméga 3 sont indispensables aux femmes enceintes car le DHA joue un rôle direct dans la croissance des tissus nerveux dès le stade embryonnaire et il donc nécessaire au bon développement du fœtus.

La même logique s’applique aux femmes allaitantes ainsi qu’aux laits infantiles qui doivent être enrichis en DHA (et dans ce cas en EPA également).

Le DHA sur la mémoire des seniors

Les personnes âgées et les séniors sont les premiers concernés par les effets du vieillissement sur les fonctions cérébrales.

Plusieurs études récentes suggèrent que la prise d’Oméga 3 DHA possède un effet positif sur les performances cognitives des séniors.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les scientifiques de l’étude Mémory Improvement with DHA Study ou Midas publiée en 2010. Les résultats ont mis en évidence qu’un faible taux de DHA chez les sujets observés, était associé à un déclin cognitif précoce.

Une autre étude menée par le Dr Zaldy S. Tan de l’université de Californie et publiée dans la revue Neurology est arrivée à des conclusions similaires.
Les scientifiques ont étudié un groupe de 1575 et ont observés que le volume du cerveau des personnes ne consommant pas d’Oméga 3, était plus faible que celui des personnes ayant pris une complémentation. La baisse du volume du cerveau est le point commun de toutes les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Les faibles taux d’Oméga 3 dans le sang des patients était également associé à des performances moins bonne de mémorisation ou de résolution de problèmes.

Bien qu’il soit encore tôt pour formuler des conclusions car plusieurs études sont en cours, on peut considérer que le prise quotidienne d’une supplémentation riche en Oméga 3 chez les séniors est une pratique positive à recommander.

Quels sont les besoins quotidiens en DHA (enfants, adultes) ?

L’ensemble des résultats scientifiques ont conduits l’EFSA européenne et l’ANSES en France à publier des recommandations nutritionnelles pour augmenter les apports alimentaires en Omega 3.
Cela concerne également la prise de compléments alimentaires riches en DHA pour toutes celles et ceux qui ne consomment pas ou peu de poissons gras.

Ces besoins sont essentiels pour tous, mais encore plus importants pour les femmes enceintes, dès le début de la grossesse, pour le bon développement du système cérébral du fœtus.

  • Adultes : 250 mg de DHA
  • Adolescents : 250 mg de DHA
  • Enfants
    • (1 à 3) : 70 mg de DHA
    • (4 à 9) : 125 mg à 250 mg de DHA
  • Femmes enceintes : 500 mg de DHA

Chez l’adolescent et l’adulte, des apports quotidiens de 250 mg de DHA permettent de couvrir l’ensemble des besoins, et assurer le fonctionnement optimal de l’organisme, dont les fonctions cérébrales et la mémoire.

A noter que chez l’enfant, il faudra veiller à avoir une alimentation assez équilibrée pour avoir des apports diversifiés en Oméga 3 (EPA, DHA) mais aussi en Oméga 6.

Augmenter facilement votre consommation d’Oméga 3 avec les compléments alimentaires

Les études INRA/INSERM ont également mis en avant le problème du déséquilibre Oméga 3 et Oméga 6.

L’excès d’Oméga 6 est un phénomène très fréquent dans le régime alimentaire français classique. Ce déséquilibre perturbe également la synthèse de l’EPA (et du DHA) par l’organisme, ce qui augmente encore plus le besoin d’un avoir un apport compensatoire d’Oméga 3 dans l’alimentation ou la supplémentation.

C’est la raison pour laquelle nous avons conçu la formule Oméga 3 DHA Argalys. Son dosage de 250 mg par capsule permet la prise d’une gélule par jour et garantit des apports suffisants.
Le DHA que nous avons sélectionné est issu de l’algue Shizochytrium cultivée en France en conditions très contrôlées ce qui garantit sa qualité et son éthique.  Cette source de DHA n’a pas d’impact sur la faune et la flore marine contrairement aux celles qui utilisent du poisson.

Références bibliographiques

  • R .NarenDran,Pittsburg university 2012“ Improved working memory…”
  • https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23056476/
  • M Muldoon , AMS Usa, 2014 “ Long-chain omega-3 fatty acids and optimization of cognitive performance “https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25373092/
  • S Bardon et Al, INRA ASIRPA 2017 , Les effets bénéfiques des Omega 3 sur le coeur, la vision et le développement cérébralAFSSA :Acides gras de la famille Omega 3 et système cardiovasculaire
  • Acides gras oméga 3 et fonctions cérébrales. P. Guesnet, J.M. Alessandri, S. Vancassel, I. Denis, M. Lavialle: Nutrition Clinique et Métabolisme Volume 19, Issue 3, Sept 2005, 131-134