La Vitamine D chez l'enfant et le nourrisson

La Vitamine D chez l'enfant et le nourrisson

Que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant, la vitamine D est essentielle au bon fonctionnement de l'organisme. Pourtant, pour les parents, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.

Que ce soit chez l’adulte ou chez l’enfant, la vitamine D est essentielle au bon fonctionnement de l'organisme.
Pourtant, pour les parents, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver parmi les différentes sources et informations à ce sujet.
Dans cet article, nous avons décidé de revenir sur les informations clés à connaître sur la vitamine D et son importance chez l’enfant et le nourrisson.

Petit rappel préalable à lecture :

  • Le nouveau-né : désigne l’enfant de sa naissance au 1er mois,
  • Le nourrisson : à partir d’un mois jusqu’à la période de sevrage.

Rôle et bienfaits de la Vitamine D chez l’enfant

Comme nous l’avons détaillé dans notre article sur les bienfaits et propriétés de la vitamine D, la Vitamine D (D2 ou D3) est une vitamine liposoluble qui a de multiples fonctions dans l’organisme.
Chez l’enfant, on retient principalement son influence indispensable pour la fixation du calcium, lui-même indispensable à la croissance et solidité osseuse.

Les besoins en Vitamine D chez l’enfant et le nourrisson

Les recommandations concernant les besoins en Vitamine D chez l'enfant sont en cours de mise à jour, avec un consensus général de toutes les agences de santé autour des recommandations suivantes.
Comme le mentionne un extrait du courrier « alerte prescription vitamine D en pédiatrie », publié en Novembre 2020 par les Pr Justine BACCHETTA, et Pr Agnès LINGLART :

"…Les recommandations sur la supplémentation en vitamine D en France sont en cours de mise à jour : de concert avec les recommandations européennes, nous allons proposes pour tous les enfants de 0 à 18 ans une supplémentation quotidienne de 400 à 800 UI par jour de vitamine D, avec une cible de 400 UI (soit 10 micro grammes µg) par jour pour les enfants sans facteur de risque."

Le dosage quotidien en vitamine D : ni trop, ni trop peu.

Si la vitamine est essentiellement à la croissance de l’enfant, son dosage quotidien ne doit ni être trop bas, sous peine d’être à l’origine de rachitisme, ni être trop élevé.

La carence en vitamine D chez l’enfant

La vitamine D est un nutriment indispensable à la croissance des enfants car elle favorise l’absorption du calcium par l’organisme. Son action est donc particulièrement importante pendant la croissance et l’adolescence pour la santé osseuse et des dents.
Aussi, lorsque l’alimentation, une exposition au soleil, ou une maladie, ne permettent pas d’avoir des apports suffisants, cela peut engendrer une déficience ou une carence en vitamine D réellement préjudiciable chez l’enfant.
Les risques pour la santé de l’enfant peuvent-être :

  • Une perturbation du développement des os : le rachitisme en est l’expression la plus grave
  • Une hyperparathyroïdie : une malade endocrinienne qui perturbe le taux de calcium dans la sang.

Ces conséquences graves, sont cependant très rares dans les pays occidentaux, lorsqu’un suivi pédiatrique est bien réalisé.

Le risque de surdosage en vitamine D chez l’enfant existe-t-il réellement ?

Le courrier des Pr Bacchetta et Linglart alerte également les pédiatres sur des cas d’hypercalcification rénale observés chez de très jeunes enfants, résultat de doses trop importantes de vitamine D ayant entrainé une surcharge de calcium dans les reins.

Cette mise en garde fait suite à 3 cas de surdosage observés chez des nourrissons suite à la prise de compléments alimentaires ultra dosés.
Dans les 3 cas reporté à l’Anses dans le cadre du dispositif de nutrivigilance, les parents ont administré de la vitamine D dosée à 10 000 UI par goutte à leur enfant. Ce qui représente une dose 20 fois supérieure à celle recommandée (400 à 800 UI par jour) !

Nous avons donc cherché à quantifier et identifier plus précisément les cas de problèmes de surdosages de vitamine D recensés par des médecins et /ou scientifiques.

L’équipe de la clinique spécialisée Mayo à Rochester aux Usa (Kornela Galor et al.) a notamment publié en 2018 une étude dans la revue Nutrients (voir ref en bas de l’article) pour recenser les causes et les conditions de toxicité de la vitamine D suite à des supplémentations.

Il en ressort que les problèmes surviennent chez les jeunes enfants avec :

  • Des doses de plus de 50 000 UI /jour. Soit plus de 100 fois la dose quotidienne recommandée.
  • Pendant des périodes longues (plusieurs semaines). Ce qui entraine un niveau de vitamine D très élevé dans le sang (+ de 150ng/ml) et qui déclenche l’hypercalcémie.

L’origine des problèmes étant soit des erreurs d’étiquetage des produits, soit des administrations inappropriées.

Comment choisir le complément de vitamine D de votre enfant ?

Les pédiatres suggèrent de réserver l’administration de la vitamine D aux médecins, pour éviter tout risque de mauvaise administration par les parents, ou pour éviter des compléments mal dosés.

Cette recommandation doit néanmoins être modulée, dans la mesure où aujourd’hui, de nombreux compléments alimentaires possèdent des dosages et posologies identiques aux médicaments généralement prescrits.

Vous pouvez suivre les 5 règles suivantes pour vous assurer que le complément choisi soit bien adapté à votre enfant :

  1. Ne choisir que des compléments produits en France : selon les Bonnes Pratiques de Fabrication qui multiplient les contrôles pour éliminer tout risque d’erreur de dosage (les seuils de tolérance sont inférieurs à ±. 5% des dosages annoncés).
  2. Vérifier que le complément est déclaré à la DGCCRF qui contrôle particulièrement la rédaction des étiquettes, et spécifiquement les conditions et précautions d’utilisation. Les risques d’erreurs et de non-conformité sont non significatifs, pour ne pas dire inexistants.
  3. Informer le pédiatre si vous donnez une supplémentation de Vitamine D à votre enfant ou nourrisson.
  4. Exclure toute supplémentation si votre enfant a reçu une injection de Vitamine D (ou prend tout médicament en comprenant).
  5. Respecter les dosages préconisés (400 à 500 UI /jour sont suffisants), et tenir le produit hors de portée des enfants.

Il serait dommage qu’une bonne recommandation générale soit remise en cause par des risques rares, exceptionnels et survenant à la suite d’erreurs manifestes pendant des périodes longues et avec des doses massives.

La Vitamine D dans les compléments pour enfants Argalys.

  • MultiKid (gélule) : dès un an, apporte 400 UI de vitamine D3 végétale, (+ calcium 22% des AQR, Iode et sélénium)
  • Le Spray de Vitamine D3 végétale apporte 500 UI par pression, soit une dose quotidienne adaptée pour toute l’enfance, nourrisson y compris, en respectant scrupuleusement les principes de précaution mentionnés ci-dessus.

Dans la pratique, en utilisant notre spray de Vitamine D3, il n’existe aucun risque de surdosage si la posologie est respectée.
Seule l’administration de plusieurs dizaines de sprays chaque jour pendant plusieurs semaines pourrait créer un risque chez l'enfant
.

 

Références bibiographiques :

  • Le courrier des pédiatres : https://www.sfpediatrie.com/actualites/alerte-prescription-vitamine-pediatrie
  • Nutrients. 2018 Aug; 10(8): 953. Published online 2018 Jul 24. doi: 10.3390/nu10080953
  • Development of Vitamin D Toxicity from Overcorrection of Vitamin D Deficiency: A Review of Case Reports https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6115827/
  • Lancet Diabetes Endocrinol . 2017 Dec;5(12):986-1004. Effect of vitamin D supplementation on non-skeletal disorders: a systematic review of meta-analyses and randomised trials  https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29102433/